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Recensione di nuno777

dal sito progressivewaves.com

in lingua francese

 

 

La musique a pour ainsi dire toujours existé chez les quatre membres de Gran Torino. Chacun des musiciens qui forment ce groupe italien de rock progressif instrumental est passé par une école de musique, sanctuaire de la théorie musicale. C’est en faisant leurs premières gammes sur des musiques plus savantes comme le jazz que le quatuor s’est formé avant de s'expérimenter à reprendre les grands classiques des années 70 (Deep PurpleLed Zeppelin).

Avec ce premier album, GranTorinoProg (quel meilleur titre), édité chez la prestigieuse écurie Galileo Records, Gran Torinos’attaque au rock progressif des plus classiques. Totalement instrumental et nourri de beaucoup d’influences, GranTorinoProgest un disque aventureux qui ose s’attaquer à un style bien représenté et souvent sélectif.

Il est souvent coutume dans ce genre musical très précis d’opter pour des compositions à rallonge qui offrent la vertu d’installer ses propres ambiances et ses constructions complexes. Gran Torino prend le contre pied de cette tradition et mise sur des formats relativement courts (entre 4 et 6 minutes) mais sans rogner sur une réelle complexité. Cette originalité est assez réjouissante car le disque passe très bien l’épreuve de l’écoute prolongée, Gran Torino sachant faire preuve de qualités musicales et mélodiques certaines.

Comme précisé en introduction, Gran Torino s’enorgueillit d’influences multiples. Les quatre musiciens ont une base harmonique très solide acquise pendant leurs vertes années et le goût pour le son vintage des années 70 a fait le reste. C’est pour cela que l’on retrouve de fortes sonorités de cette époque dans GranTorinoProg. Pour fixer les idées, on peut faire le parallèle avec le groupe Beardfish qui officie dans un créneau prog 70’s, Gran Torino étant cependant totalement instrumental et proposant des constructions moins alambiquées.

Les différents morceaux de l’album (aux titres chargés de références) piochent dans le rock prog 70’s donc (“Sinapsi”), les ambiances lancinantes du blues (l’intro de “Jack Montario”), le hard rock plus incisif (“Radio”), le jazz rock nerveux (“Fox Box” et "Radio Vox") et même la grandiloquence des claviers neo-prog (“Eco”). Le tout est emmené par des musiciens aguerris qui en gardent sous la pédale, ne faisant que servir la cohérence de l’ensemble sans exubérance outrancière. On ressent une sensation d’authenticité de la part de Gran Torino dans les nombreuses mélodies proposées et la relative simplicité dans le choix des structures. Cette impression de fluidité est justifiée par la vraie maitrise dans les articulations entre les séquences instrumentales. 

Sans les trois derniers titres un peu plus brouillons et poussifs, nul doute que Gran Torino aurait gagné son pari de proposer une musique attachante et rarement ennuyeuse. Les italiens ont trouvé leur formule pour concilier mélodie et exigence progressive sans jamais alourdir les morceaux que cela soit au niveau de l’interprétation ou de la substance. Un groupe à découvrir...

 

 

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